En 1989, l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 13 octobre « Journée internationale de la réduction des risques de catastrophes » afin de promouvoir une culture mondiale de la réduction des risques de catastrophes. Cette date est l’occasion de reconnaître les progrès réalisés au niveau mondial en matière de prévention, de préparation et de réduction des risques aux catastrophes, mais également d’évoquer les nombreux défis qui restent à relever.
Combattre les inégalités pour une société plus résiliente
Cette année, l’accent est mis sur les liens réciproques entre les catastrophes et les inégalités. En effet, les disparités sociales, la pauvreté et la vulnérabilité aux catastrophes sont les deux faces d’une même pièce : l’inégalité d’accès aux services expose les personnes davantage aux risques de catastrophes, tandis que les impacts des catastrophes exacerbent les inégalités et poussent les plus exposés à la pauvreté. C’est un cercle vicieux qu’il faut arrêter.
Certaines catégories de population peuvent être affectées de manière plus importante : les femmes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap. Il est donc primordial de prendre en compte les besoins spécifiques pour adapter les actions de prévention et de préparation aux catastrophes.
La région caribéenne face à de nombreux défis
La région des Caraïbes est l’une des plus exposées aux catastrophes dans le monde (séismes, cyclones, inondations, sécheresse, etc…). Elle est principalement composée d’Etats fragmentés en archipels d’îles isolées. Le changement climatique aggrave ces risques, en accentuant les vulnérabilités liées au coût élevé de la vie et aux niveaux de pauvreté, à l’insularité et à la dépendance à l’égard des produits importés.
C’est pourquoi la PIRAC s’engage à travers ses programmes à renforcer la coopération régionale entre les différents territoires qui font face à des enjeux communs, et où il est important de mutualiser les efforts de réduction des risques. Les décideurs mondiaux et les Etats doivent adapter le système financier à son objectif: fournir des financements aux pays les plus vulnérables au changement climatique. Nous devons accélérer la mise en œuvre des alertes précoces dans les quatre prochaines années en donnant la priorité aux communautés les plus à risque.
Plusieurs activités organisées au sein de la PIRAC
Plusieurs activités sont organisées à l’occasion de la Journée Internationale de la Réduction des Risques de Catastrophes, sur les territoires francophones de la Caraïbe :
Saint-Martin : Journée Nationale de la Résilience à Marigot
Depuis 2019, la Croix-Rouge française est engagée dans des actions qui visent le renforcement de la culture du risque auprès de la population saint-martinoise en partenariat avec les acteurs institutionnels de la gestion des risques du territoire et de l’éducation. L’idée de cette matinée de sensibilisation est de faire connaître les pratiques de la Croix-Rouge française sur le territoire de Saint Martin, avec 15 bénévoles présentant les différentes actions sur le territoire ainsi que la PIRAC.
Guadeloupe : sensibilisation à Pointe-à-Pitre
Cet événement est organisé par la Mairie de Pointe-à-Pitre à l’occasion de la journée de la résilience. Plusieurs interventions sont planifiées : une exposition itinérante dans les écoles, une manifestation sur le parvis de la Mairie et un débat sur la gestion des catastrophes au sein des organisations.
L’accent est mis sur la sensibilisation au risque inondation – au vue du territoire particulièrement vulnérable- et la préparation du catakit. Des classes des écoles alentours, des personnes âgées d’une maison de retraite, des travailleurs de la Mairie et la population plus générale seront là.