Le 11 mars s’est tenu l’exercice Caribe Wave 2022, exercice annuel de préparation face au risque tsunami de la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO. Le but de cet exercice à l’échelle caribéenne est de valider les protocoles d’alerte et de faire progresser les efforts de préparation aux tsunamis dans la Caraïbe et les régions voisines. 32 États et 16 territoires du bassin caribéen ont pris part à l’exercice cette année.
Pour la Croix-Rouge française en Guadeloupe, ce fut l’occasion de tester la chaîne de communication et de diffusion de l’alerte tsunami : réception des messages émis par la préfecture (Centre National d’Alerte aux Tsunamis) puis sa transmission au sein du système Croix-Rouge française de réponse : activation des mécanismes de coordination d’urgence jusqu’à l’information des équipes impliquées en cas de catastrophe pouvant affecter les communautés du territoire.
Selon Sendy Veerabadren, Chef de délégation de la PIRAC : « les tsunamis sont un phénomène rare dans la Caraïbe c’est pourquoi leur connaissance par les populations et les niveaux de préparation sont souvent trop réduits. Pourtant le risque est réel, notamment parce que la Caraïbe se situe en zone à fort risque sismique. Les tsunamis peuvent être dévastateurs et meurtriers, raison pour laquelle nous devons nous préparer en coordination avec les autorités régionales et nationales, et en soutien des communautés, en particulier celles vivant à proximité des littoraux ».
Dans le cadre de ses programmes, la PIRAC soutient les populations caribéennes pour mieux connaître le risque tsunami, le réduire et se préparer à leur survenue. En Guadeloupe par exemple, la PIRAC met œuvre le projet Paré pa Paré, en collaboration avec les acteurs de la recherche, techniques, institutionnels et opérationnels, afin d’accompagner les enfants en milieu scolaire et le grand-public à réduire leur vulnérabilité face aux risques d’origine naturelle, en particulier le risque tsunami.